
Centre d’orientation et de prévention
de l’alcoolisme et de la toxicomanie
latino-américain (COPATLA)
Historique
Copatla est un organisme sans but lucratif fondé par le thérapeute José Calderón le 27 avril 1989 dans
le cadre de la « Stratégie d’action communautaire
contre les drogues » promue par le Ministère fédéral
de la santé.
Mission
Notre mission est d’informer la communauté de l’aspect biopsychosocial de la dépendance à l’alcool et aux autres drogues; d’aider les jeunes adultes et leurs familles à trouver des solutions au comportement des personnes aux prises avec un problème de dépendance; de réaliser des activités socioculturelles et de loisirs dans le but d’aider à l’intégration des personnes ayant des problèmes de toxicomane dans la communauté.
Objectif général
Travailler à l’amélioration de la santé intégrale
de la communauté latino-américaine en collaboration
avec différents organismes communautaires
et professionnels de la santé qui s’intéressent particulièrement au développement psychosocial
des résidents, des citoyens, des demandeurs d'asile
et des réfugiés latino-américains ainsi qu’à leur intégration
dans la société.
Objectifs spécifiques
1. Informer la communauté sur les effets biopsychosociaux de la dépendance à l’alcool et à d’autres substances.
2. Intervenir auprès des jeunes adolescents, des adultes et des familles afin qu’ils puissent trouver des solutions face aux dépendances.
3. Réaliser des activités socioculturelles pour faciliter l’intégration des participants et de leurs familles à la société québécoise.
Quelle est la méthode prônée par Copatla lorsqu’il s’agit d’une personne référée?
La méthode que nous appliquons, qui donne dans bien
des cas d’excellents résultats, concerne les éléments suivants : séances d’information sur la toxicomanie et l’alcoolisme, acceptation de la dépendance, éveil au sain jugement, analyse des facteurs de consommation, changements nécessaires à faire et persévérance dans
le processus entrepris. Ils peuvent, s’ils ont la volonté de faire des changements dans leurs habitudes et un travail personnel, vaincre le problème de la dépendance et
être en santé.
Afin d’optimiser le fonctionnement social des participants référés, il est fortement recommandé d’assurer leur engagement dans le cadre de 12 entrevues individuelles et de 12 thérapies de groupe. Pendant nos séances de thérapie individuelle et collective nous favorisons l’adaptation et la mise en pratique des cinq premières étapes du programme de rétablissement de l’alcoolisme des AA :
1. Acceptation de l’incapacité face à l’alcool.
2. Réorganisation du fonctionnement individuel et social de la personne.
3. Développer l’estime de soi et la confiance en soi des participants.
4. Analyse des facteurs liés a la dépendance.
5. Favoriser le partage individuel et collectif des expériences personnelles.
Finalement, il convient de mentionner, que le contexte multiculturel dans lequel nous vivons nous a conduit, même si notre clientèle demeure prioritairement celle des communautés latino-américaines, à nous ouvrir progressivement aux communautés italiennes, portugaises, francophones et anglophones. Celles-ci sollicitent de plus en plus nos services afin de venir en aide à certains de leurs membres victimes de l’alcoolisme, de l’addiction aux drogues, de la dépendance sans substance et de la violence conjugale.
Bien entendu, cette nouvelle clientèle implique une surcharge de travail pour les intervenants de l’organisme, mais elle a aussi consolidé leur conviction que les services offerts par COPATLA répondent à des besoins essentiels et qu’ils sont plus que jamais primordiaux pour contrer les effets nocifs de l’usage abusif des drogues ainsi que ceux qui découlent de la violence conjugale.
Où se trouve notre organisme?
Les locaux de Copatla se trouvent au 660 Rue Villeray (bureau 1.109, Montréal, H2R 1J1). Notre numéro de téléphone et de télécopieur est 514-948-6188.
:

Copatla = plus de 27 ans au service
de la communauté!
Notre organisme en bref
Oeuvre de bienfaisance
N.E. : 140928359RR0001
Date d'enregistrement : 27 avril 1989 ~ 27 ans d’existence
Administrateurs / fiduciaires et autres responsables
Gertrude Côté Presidente 2012-06-09
Linda Sutterlin Secretaire 2012-06-09
Gilles Savoie Conseiller 2012-06-09
Lourdes Martinez Conseillère 2012-06-09
Rosa Oxorn Conseillère 2012-06-09 Cristina Navarro Conseillère 2012-06-09
Jose Calderon Directeur 1989-04-27
Elsa Melendez Coordonnatrice d’activités
Sandro Leal Domínguez Intervenant
Nos partenaires
CIUSSS du Nord-de-l'Île-de-Montréal
Centre Dollard-Cormier
Ministère de la sécurité publique :
Services Correctionnels, Direction de l’évaluation
et des services en milieu ouvert
Travail, emploi et solidarité social Québec
CDC Solidarités Villeray
YMCA
Langues
Espagnol, français, anglais et italien
Tableau de classification
des drogues
LES DÉPRESSEURS DU SYSTÈME NERVEUX CENTRAL
LES STIMULANTS DU SYSTÈME
NERVEUX CENTRAL
LES PERTUBATEURS DU SYSTÈME
NERVEUX CENTRAL
LES DÉPRESSEURS DU SYSTÈME
NERVEUX CENTRAL
Ces substances dépriment les fonctions psychiques d’un individu en diminuant le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Elles relaxent leur utilisateur. Celui-ci est alors moins conscient de son environnement.
Les dépresseurs comprennent
les substances suivantes :
Alcools
Anesthésiques généraux
Anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques (appelés aussi tranquillisants mineurs)
Benzodiazépines
Barbituriques...
Gamma-hydroxybutyrate ou GHB
Opiacés
Codéine
Héroïne
Méthadone
Morphine
Opium...
Substances volatiles
LES STIMULANTS DU SYSTÈME
NERVEUX CENTRAL
Ces substances stimulent les fonctions psychiques d’un individu. Elles augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau. Les stimulants accélèrent le processus mental. Le consommateur est alors plus alerte et plus énergique.
Dans cette catégorie, on distingue :
Stimulants majeurs
Amphétamines
Cocaïne
Stimulants mineurs récréatifs
Caféine : présente dans le café, le thé, le maté, le guarana, le cacao, le chocolat, le kola, les boissons au cola et diverses préparations pharmaceutiques.
Nicotine : retrouvée dans le tabac et dans certaines préparations pour aider à cesser de fumer.
LES PERTUBATEURS DU SYSTÈME
NERVEUX CENTRAL
Ces substances, appelées hallucinogènes, perturbent les fonctions psychiques d’un individu. Elles provoquent des altérations plus ou moins marquées du fonctionnement cérébral, de la perception, de l’humeur et des processus cognitifs. Les substances suivantes se retrouvent dans cette catégorie :
Cannabis et dérivés
Haschich
Marijuana
Tétrahydrocannabinol ou THC
Nabilone...
Hallucinogènes
Kétamine
LSD
MDMA ou ecstasy
Mescaline
Phencyclidine ou PCP
Psilocybine (dans les champignons magiques)...
LES MÉDICAMENTS PSYCHOTHÉRAPEUTIQUES
Les médicaments psychothérapeutiques comprennent les antidépresseurs, les antipsychotiques et les stabilisateurs de l’humeur. Avec les anxiolytiques, les sédatifs et les hypnotiques, ils représentent les principales substances psychoactives prescrites pour la thérapie des troubles mentaux. Ils sont principalement utilisés dans le traitement de la dépression, des psychoses et de la maladie affective bipolaire (anciennement appelée psychose maniaco-dépressive).
LES ANDROGÈNES ET LES STÉROÏDES ANABOLISANTS
Les androgènes et les stéroïdes anabolisants représentent une classe particulière de psychotropes possédant une structure chimique commune de base appelée noyau stérol. Les androgènes ou hormones mâles sont principalement constitués par la testostérone et la dihydrotestostérone. Les stéroïdes anabolisants sont des analogues de synthèse de la testostérone.
Bien que leurs applications thérapeutiques soient très limitées, les stéroïdes sont beaucoup employés dans le monde du sport. Les athlètes utilisent ces substances dopantes pour augmenter leur performance. Les substances suivantes se retrouvent dans cette catégorie :
Testostérone
Danazol
Fluoxymestérone
Nandrolone
Dans la réalité scientifique, les termes médicament et drogue ont la même signification. D’ailleurs, le terme drug est la traduction anglaise du mot « médicament ». Cependant, dans le langage populaire francophone, les gens tendent à distinguer les médicaments des drogues. Ainsi, le terme médicament est généralement utilisé pour décrire une substance administrée dans un but thérapeutique (traitement) ou prophylactique (prévention), alors que le terme drogue s’applique aux substances consommées dans un contexte illicite.